Lors du vol Brussels Airlines de ce samedi 28 mai 2016, un feu a été déclaré à bord dans la cabine, obligeant à un atterrissage d’urgence.
L’information a été donnée par un pilote d’une compagnie aérienne panafricaine sur son compte Facebook. «Félicitations aux pompiers d’Aérodrôme de l’Aéroport de Ouaga» a dit l’intéressé Raoul Rayim Seni, toujours dans le même post fait quelques heures après l’incident.
«Ils (les pompiers, ndlr) furent très professionnels hier soir et sans trop de panique malgré que l’avion occupait la piste et 3 vols en attente.» a ainsi commenté Abdoul Ouattara, un temoin. Contacté, il relate ainsi ce qu’il a constaté : «J’attendais mon vol pour Abidjan pour 17h15. On était dans la salle d’embarquement et on voyait l’appareil de Brussels sur la piste. Il a atterri mais pas de détour pour quitter la piste. Au même moment les pompiers s’y rendaient et on a évacué les passagers. L’avion est resté longtemps sur la piste avant d’être traqué pour libérer la piste aux vols en attente».
Le vol qui était prévu pour 16h a été ramené à 21h. «Il y’a eu beaucoup plus de peur que de mal. L’avion a été dépanné sur place, la même soirée c’est vrai qu’il a pris du retard mais il est réparti à Abidjan et revenir à Ouaga. Il a fait le circuit normal.» confirmera Rasmane Ouedraogo, le chef d’escale de la compagnie.
Un vol de Air France annulé au dernier moment le mercredi
Avant l’incident avec l’avion de Brussels, on apprenait déjà le mercredi 25 mai que les passagers qui s’apprêtaient à rejoindre Paris avec Air France sont répartis de l’aéroport comme ils étaient venus. Alors qu’ils se sont faits enregistrés et étaient prêts pour l’embarquement, il leur aura été signifié que le vol était annulé. La raison évoquée : «Panne technique». On en saura pas davantage.
C’est finalement le lendemain jeudi, que le vol aura été effectif.
Fasokoo 